RITZ

Bio

On ne connait pas grand-chose sur cette formation disco éphémère si ce n’est que ces membres ont orbités autour des productions de Ken Gold à la fin des années 1970. Ruby James est issue d’une sororie de choristes de sessions à la carrière crée d’opportunités de cachets sans ligne artistique claire. Tony Jackson est un choriste de session dans l’industrie du DISCO puis de la variété pop Anglaise. Il a à son actif un album en duo ; SWEET DREAMS en 1975. Kofi Missah, jeune, n’a pas d’historique  avant RITZ. Il a été en 1984 un comédien pour la comédie musicale  STARLIGHT EXPRESS. Cet improbable trio a pu en 1979 bénéficié d’une opportunité de saisir la balle du DISCO en plein bond pour une production assez poussée sous la supervision de Ken Gold himself. Ce dernier avait quelques idées là-dessus, à tester avec ce trio avant de mettre en chantier « eau de vie », album phare de DELEGATION et de sa carrière. La fin du DISCO était proche et RITZ en fut un des derniers avatars.

Discographie

Face 1 Face 2
Dance until you drop locomotion
wake up nights Ain’t no doubt about it
started out dancing ended up making love love vibrations
anyone who have a heart lazy love
soul tripping  

Mon avis : L’album de RITZ sonne comme du DELEGATION, claviers et section rythmique mais avec moins de créativité et une coloration plus DISCO que Funk par l'arrangement des voix et les refrains. « dance until you drop » est le meilleur titre ; un véritable missile qui fait valser les violons sur une rythmique de guitare entêtante qui finit par enivrer. "anyone who have a heart"  est une reprise d’une composition originale de Burt Bacharach pour Dionne Warwick, très bien interprétée par Ruby James et sublimée ici au piano électrique ainsi qu’à la Fretless basse. On note aussi la reprise de DELEGATION ; "soul trippin’"  qui n’en n’est pas vraiment une, car proche de l’original.  "love vibration" et "wake up nights" sont des titres de (super) DISCO qui cognent fort au niveau de la batterie et mordent bien avec leur jeu incisif et appuyé de la section des cordes. Si l’on veut être indulgent, il faut reconnaitre un travail d’arrangement et de production appréciables, mais l’ensemble demeure insuffisant au regard du talent de musiciens crédités et tombe un peu à côté des attentes en 1979.